BIG APPLE

Publié le par Black Sabbath 43

Pourquoi Big Apple ?

 

Avant de croquer la «Grosse Pomme » à pleines dents, j’ai essayé de retrouver l’origine de l’expression « Big Apple » qui qualifie si bien New York. Voici les différentes théories à la mode (et il en existe sûrement d’autres) cherchant à expliquer d’où pourrait provenir cette fameuse « Big Apple ». Malheureusement aucune n’a été considérée comme officielle ! A vous de choisir celle que vous préférez !

 

1e théorie : la théorie du cheval

"C'est apparemment John J. Fitzgerald, chroniqueur des courses de chevaux au Morning Telegraph, dans les années 20, qui lança le terme de 'Big Apple'. En reportage à la Nouvelle Orléans, il entendit des valets d'écurie noirs-américains appeler les champs de course de New York, « The Big Apple ». Le terme lui plut et il donna comme titre à sa chronique « Around the Big Apple' ».  The Big Apple » servit par la suite à décrire tout ce qui touchait aux courses à New York. Une autre théorie avance que « Big Apple » viendrait du fait qu’on attribuait des pommes comme prix aux vainqueurs desdites courses.

 

 

2e théorie : la théorie du club de jazz

Quand un musicien a le trac avant une représentation, on dit en anglais que sa pomme d'Adam grossit à l'en étouffer. New-York étant rapidement devenu l'un des hauts lieux du jazz, les musiciens l'ont désigné "The Big Apple", par référence à l'émotion provoquée à l'idée de jouer dans un endroit si prestigieux. En français, on pourrait traduire ce surnom par "le grand trac".

Dans les années 30, de nombreux musiciens de jazz commencèrent à utiliser le terme de « Big Apple » pour désigner n'importe quelle grande ville surtout du nord des Etats-Unis, puis pour désigner New York, et plus particulièrement Harlem, comme la capitale mondiale du jazz.
Par extension, 'The Big Apple' devint synonyme de New York et le terme de 'Fun City', la ville où l'on s'amuse bien qui était très utilisé dans les années 60 disparut au profit de 'The Big Apple'.

 

Une autre théorie relate le fait que les jazzmen des années 1920 et 1930 avaient l’habitude de dire : « il y a beaucoup de pommes à saisir sur l’arbre du succès, mais si tu choisis New York, tu auras vraiment saisi la Grosse Pomme. (There are many apples on the success tree, but when you pick New York City, you pick the Big Apple).

 

Enfin, une autre théorie “jazzy” explique qu’il existait à Harlem un club de Jazz appelé « The Big Apple » (situé au 135 st. and Adam Clayton Powell à Harlem et aujourd’hui transformé en pharmacie (papa, ça te dit pas de la reprendre ?) ou en fast food selon les sources. Par extension, tous les clubs de jazz de la ville et finalement la ville elle-même auraient été appelés Big Apple.

 

3e théorie : la théorie des maisons closes

Toutefois, la véritable explication est antérieure à cela. Après la révolution française, des aristocrates ont émigré aux Etats-Unis pour échapper à la guillotine et à la Terreur. En 1803, Mlle Evelyne Claudine de Saint-Évremond se réfugie à New-York. Cultivée, belle, élégante et raffinée, elle ne tarde pas à charmer la haute société new-yorkaise, et l'année suivante elle doit épouser l'un des plus fortunés d'entre eux, John Hamilton, qui cependant annule le mariage à la dernière minute. Elle ouvre dans la foulée un "salon" au 142 Bond Street, un des quartiers les plus luxueux, qui accueille des européennes cultivées et l'élite masculine de la ville. Ce n'est pas un "bordel" insalubre comme il en existait à New-York : les jeunes gens sont attirés par les qualités intellectuelles des demoiselles d'Evelyne et les fastueuses réceptions qui y sont données, ainsi que par la discrétion de celles-ci. Les employées d'Evelyne en profitent bien entendu pour essayer de se marier à l'un de leurs clients. Les new-yorkais étaient amusés par l'origine biblique du nom d'Evelyne, qu'ils appelaient Eve. Elle avait également surnommé ses filles : "mes pommes irrésistibles" par référence à la pomme d'Eve. Les jeunes hommes de bonnes familles ont rapidement pris l'habitude, pour désigner leur visite chez Eve, d'utiliser ce terme : "aller goûter les pommes d'Eve". En 1870, L'Annuaire des Gentlemen de New-York (Gentleman's Directory of New York City) utilise ce terme pour parler des maisons closes en toute discrétion. Il y note : "de par leur fraîcheur, leur douceur, leur beauté et leur fermeté au toucher, les pommes de New-York sont supérieures à toutes celles du Nouveau Monde, et même de l'Ancien". New-York est alors désigné par tout ce qui a trait aux pommes : le Pommier, la Vraie Pomme, etc. C'est l'endroit des Etats-Unis où l'on compte la plus grande densité de maisons closes. En 1892, le candidat William Bryan dénonce dans sa campagne la corruption et la débauche qui sévissent à New-York en ces termes : "New-York est la plus folle des pommes pourries sur l'arbre du fédéralisme décadent". Les électeurs ont très bien compris le double sens de sa phrase. C’est ainsi que le surnom Big Apple de New York aurait pour origine une Française, et que la France est décidément toujours considérée en Amérique comme un exemple de mauvaise vie. La connotation sexuelle du mot « pomme » était bien connue à New York à la fin du 19e siècle. Pour désigner New York, on parlait de Apple tree (pommier) ou de Real apple (vraie pomme), sans doute parce que New York était la ville des Etats-Unis qui pouvait se targuer d’avoir le plus grand nombre de maisons de joie.

 

4e théorie : la théorie des financiers au chômage

Une autre rumeur relate que durant la « Grande Dépression » (crise économique mondiale suivant le jeudi noir de 1929), beaucoup de financiers au chômage seraient revenus de leur banlieue en costume/cravate pour vendre des pommes à New York afin de continuer à gagner leur vie. Une autre rumeur assez proche raconte que, pendant la Dépression, des pommes étaient distribuées aux pauvres. A titre personnel, je pense que cette théorie est peu fondée même si elle est très séduisante !

 

Quand les publicitaires s’y mettent…

C'est au début du XXème siècle, alors que tout le monde appelait New-York "The Apple" ou "The Big Apple", bien que l'esprit "festif" ne soit plus d'actualité et se soit déplacé au Sud Ouest des Etats-Unis, que des conseiller en communication commencent à avoir l'idée d'exploiter ce surnom largement répandu, mais plus adapté et aux origines sulfureuses (cf théorie des maisons closes). Ils vont utiliser les slogans "an apple a day keeps the doctor away" (une pomme par jour et le docteur restera à distance) et "as american as apple pie" (être aussi américain que la tarte aux pommes) pour modifier tant l'image de la pomme que celle de New-York. 

 

 

Pour conclure, on peut dire qu’il existe sûrement bien d’autres théories toutes plus farfelues les unes que les autres sur les origines de « Big Appl ». Ne gardons en mémoires que les plus populaires et les plus plausibles.

 

Et comme dit un certain Jacquot ! Mangez des pommes !

 

 

Sources Internet

Site de l'Ambassade des Etats-Unis à Paris

The Society for New York City History
www.frequenceprotestante.com

www.ny.com/histfacts/apple.html

www.salwen.com/apple.html

www.barrypopik.com/index.php/new_york_city/archive/2004/07/

 

A suivre…les autres surnoms de New York…(en cours d’écriture)

  bigappleclubbg.jpg
Photo du club de Jazz “The Big Apple” à Harlem (aujourd’hui disparu)

Publié dans Musique

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L
je trouve que c domage kil yai pa d'explikation oficielle et kil ai des theorie a prpos dun surnom de NEW YORK!!
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